Un Investisseur Marocain Remporte une Bataille Judiciaire devant la Cour d’Appel de Fès
La Cour d’appel de Fès a mis fin à la très contestée affaire d’escroquerie et de fraude concernant un hôtel de luxe à Tétouan, propriété d’un investisseur marocain.
Ce scandale, largement médiatisé, a débuté lorsque l’investisseur, ayant récemment acquis et rénové un hôtel à Tétouan, confie sa gestion à une société tierce. Cependant, cette collaboration a rapidement dévié vers un abîme de pratiques douteuses, lorsque l’entreprise en question a usé de méthodes illégales pour s’approprier ce bien.
En confirmant la décision de première instance du tribunal de commerce de Tanger, ordonnant l’éviction de l’entreprise chargée de la gestion de cet l’hôtel, l’arrêt de la Cour d’appel met un terme aux nombreuses irrégularités ayant entaché cette affaire. En plus de rendre justice, cet arrêt confirme l’efficacité du système judiciaire, soulignant ainsi la vigilance des institutions marocaines face aux abus et à l’injustice.
Dans l’attente de l’exécution de l’arrêt de la Cour d’appel, il est crucial de noter que l’entreprise de gestion visée par cette décision ne semble pas être le seul acteur impliqué dans les pratiques frauduleuses auxquelles cet investisseur a été confronté. Cela soulève des interrogations légitimes auxquelles seul le système judiciaire pourrait répondre :
• Quelle est l’implication de la partie qui a vendu l’hôtel à l’investisseur marocain ?
• Quel est le rôle de certains employé(es) d’institutions et d’administrations étatiques ?
Effectivement, divers éléments suggèrent l’existence d’une organisation bien plus complexe, sous-jacente à ces actes condamnables au regard des lois marocaines. Cet arrêt semble être une prémisse pour révéler l’étendue réelle et la complexité de ces organisations.
C’est dans le cadre de cette perspective holistique que l’Observatoire National de Lutte Contre la Corruption avait soumis une plainte à la Présidence du Ministère Public marocain, dénonçant certaines manœuvres frauduleuses visant à prolonger les procédures judiciaires dans le but de porter préjudice à l’investisseur et de tenter de s’approprier son hôtel, contrecarrant ainsi les directives royales favorisant l’investissement et les investisseurs.