Chroniques

Décevant M. Ramid, on dirait que vous êtes fichu ! Politiquement…

Mustapha Ramid aurait conclu une entente avec sa secrétaire pour lui donner des sous comptants au lieu de payer ses obligations à la C.N.S.S... Filouterie dans tous les cas!

Peut-être même l’êtes-vous également professionnellement, fichu, M. Ramid ! Mais enfin, quelle est cette grotesque histoire ? Ne pas payer la C.N.S.S. pendant 24 ans à votre secrétaire… Comment avez-vous pu tomber si bas ?

 

Il y a quelques jours, après avoir eu vent de cette histoire de C.N.S.S. non payée pendant 24 ans, dans une ribambelle d’articles vous accusant, et après en avoir lu un seul, oui, un seul, sur Goud.ma, affirmant que de tout cela il n’était rien et que vous avez toujours été correct et avec votre secrétaire et avec sa famille, je me suis empressé d’écrire une chronique pour vous soutenir, pour ce que cela vaut.

 

Utilisant le peu d’éléments en ma possession, malgré la gigantesque campagne contre vous, j’ai alors affirmé que ce ne pouvait être qu’un coup de vos ennemis (adversaires ?) politiques. Z’en sont bien capables, d’ailleurs. Et même de pire… Mais je vois que je vous ai quasiment donné le bon Dieu sans confession. Et là, vous nous faites passer pour des enfants.

 

Le témoignage des membres de la famille de la défunte secrétaire, cité par Goud, m’ont perdu ! J’ignorais que malgré leur témoignage positif des membres de la famille (non énoncé alors) une chose comme le non-règlement des cotisations sociales de votre part pouvait encore être possible. Comme on dit en arabe, vis un nouveau jour, tu entendras une nouvelle info !

 

Mais comment cela peut-il même être possible ?

 

Et vos arguments à la noix, là ! Comme quoi c’est elle qui refusait d’être déclarée à la C.N.S.S. ! Et alors, M. Ramid ? Vous faites de la politique, si je ne m’abuse… Vous savez ce que votre abstention de payer de telles choses signifie. C’est un quasi suicide politique, M. Ramid ! Vous allez devoir faire des mains et de pieds pour garder un semblant de bonne image… Qu’elle refuse ne vous déresponsabilise pas ! Vous auriez dû refuser son refus. Car il en allait de votre carrière. De vos carrières… Celle d’avocat, celle de Parlementaire et celle de ministre. Anciennement de la justice, en plus. Drôle de justice sociale ! Et actuel ministre des Droits humains et des relations avec le Parlement, en plus !

 

Peut-être n’avez-vous pas envisagé son regrettable décès… Supposons même que cette affaire ait éclaté alors que votre défunte secrétaire était encore en vie, vous pensez réellement que son témoignage aurait servi à vous « disculper » et à garder votre réputation intacte ? Êtes-vous fou ? Cela ne se fait pas, M. Ramid ! Que cela vienne d’elle ou de vous… Permettez-moi d’être sincère : Vous êtes dans de sales draps ! Et c’est bien fait !

 

Et l’autre argument là, selon lequel vous lui auriez donné plus de 200.000 dirhams de gré à gré contre le non-paiement de ses cotisations sociales ! Mais comment osez-vous énoncer cela ? Vous n’avez pas honte ! Vous êtes donc un filou ? Vous savez à quoi sert la C.N.S.S. au moins, comment elle est financée et comment les retraites sont payées ? Vous vous en fichez ?!

 

Je vous trouve absolument décevant, en tant qu’avocat, en tant que ministre, en tant que Parlementaire, en tant qu’homme politique, et en tant que patron. Même si tout ce que vous avez dit est correct, et cela ne peut plus vraiment être envisagé, mais même dans le cas où tout est correct, décevant reste le mot que vous m’inspirez !

 

Certains osent d’ailleurs dire que vous êtes très occupé et que vous ne vous êtes rendu compte de ce défaut de paiement des cotisations sociales qu’une fois ! C’était la fois de trop… Vous devriez avoir honte même dans le meilleur des cas possible et imagineable ! Et certes vous devriez démissionner ! Quelqu’un qui peut faire des compromis avec la légalité et contourner les lois…

 

Espérons par ailleurs que cette affaire servira à ceux qui refusent de régler les situations sociales de leurs salariés ! Que tous les affaires et cabinets des hommes politiques, au Gouvernement, au Parlement, dans les communes… Soient passées au peigne fin !

 

Voyons combien de Ramid il y a ! C’est très parlant, les Ramid !

 

Nouamane Rimeh.

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