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Patrimoine vivant, moteur d’avenir : la 2e édition de Gour Oulad Marrakech

Des associations de la société civile ont tenu la 2ᵉ édition de « Gour Oulad Marrakech », dédiée à la mémoire de feu Omar Cherâa, dit « Essarrouf ». Programmée à l’occasion de la Fête du Trône et de la Révolution du Roi et du Peuple, cette édition, portée par l’Association marocaine 13 Mars pour la veille et l’immunité nationales, s’inscrit dans l’esprit du nouveau modèle de développement en érigeant le patrimoine vivant en levier économique à part entière aux échelles locale et régionale, dans un contexte marqué par la généralisation de la couverture et de la protection sociales.

Au-delà de la célébration, le rendez-vous mise sur une chaîne de valeur structurée autour de la taârija et de la dakka marrakchia : modelage en argile par les potiers, préparation du cuir par les tanneurs, décoration assurée par des artisanes, et performance des artistes — dqaqiya, maazniya, houariyates. L’objectif est de passer d’une pratique cantonnée au loisir ou soumise à des intermédiations commerciales prédatrices, à un écosystème formalisé fondé sur l’inclusion, la mise à niveau, la qualité et la conformité juridique.

Les organisateurs plaident pour une professionnalisation de la filière : accompagnement des artisans et artistes vers la structuration, transparence des circuits, amélioration des conditions de travail, et ouverture de débouchés à travers le tourisme culturel et le marketing territorial. En consolidant la transmission « de l’aïeul aux descendants » tout en créant des opportunités de revenus et d’emploi, « Gour Oulad Marrakech » confirme que la valorisation du patrimoine immatériel peut devenir un moteur d’avenir, réunissant identité, économie et innovation au service de Marrakech.

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