L’acces au financement pour une meilleure competitivite du sectur aquacole
Le 30 mai 2024 à Agadir, un séminaire dédié aux initiatives de financement du secteur aquacole est organisé par l’Agence Nationale pour le Développement de l’Aquaculture (ANDA) en partenariat avec la Banque Islamique de Développement, sous le thème « l’accès au financement pour une meilleure compétitivité du secteur aquacole ».
Le séminaire connaitra la participation des représentants de la Banque Islamique de Développement, des organismes de financement et d’assurances, des institutionnels et des acteurs privés du secteur.
Cet événement sera l’occasion d’échanger en profondeur sur les enjeux liés au financement de l’activité d’aquaculture marine, mettant en évidence l’importance de la mobilisation des organismes financiers dans l’accompagnement du développement de ce secteur à fort potentiel en vue d’assurer sa croissance dans la durabilité et lui permettre de jouer pleinement son rôle dans l’atteinte des objectifs de développement durable.
Les débats porteront sur les offres mobilisées à travers le développement des mécanismes de financement innovants pour soutenir l’investissement dans l’activité. Le programme sera également ponctué par le retour d’expériences des opérateurs aquacoles qui exposeront leurs visions quant au développement d’une aquaculture durable.
Soulignons que la tenue de ce séminaire intervient dans le cadre de la signature, en octobre 2023, de l’accord de financement, entre la Banque Islamique de Développement et le Gouvernement du Royaume du Maroc, pour la mise en œuvre d’un programme de développement de l’aquaculture marine intitulé « Making Aquaculture Work for Market and Social Inclusiveness Project ». Ce programme, d’une durée de 4 ans, s’articule autour de trois principaux axes, à savoir le financement de l’entrepreneuriat, l’échange d’expériences et des connaissances et la promotion du commerce et la valorisation des produits aquacoles.
D’une enveloppe de plus de 200 millions de dirhams, ce programme vise à soutenir l’écosystème aquacole national par l’amorçage et l’accompagnement de nouveaux investissements productifs. Une attention particulière est accordée à l’ensemble des acteurs privés du secteur aquacole à savoir la très petite et moyenne entreprises, les jeunes, les coopératives de pêcheurs favorisant ainsi l’émergence d’une nouvelle génération d’entrepreneurs aquacoles dans les différentes régions du Royaume.7