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Noredine Riahi, un grand du système judiciaire Marocain

Noredine Riahi  a su inscrire son nom en lettres d’or dans le milieu judiciaire au Maroc. Déjà, en 1979, il quitta l’université de Strasbourg après avoir été le premier Marocain inscrit en cycle doctoral, suite à l’appréciation positive d’un comité alors constitué de certains des plus grands noms de la jurisprudence et du Droit français. Il intégra par la suite la magistrature dans son pays natal, et plus précisément le Ministère public à Casablanca, où il passa 40 ans, montant un à un les différents échelons, depuis un poste de substitut du procureur du roi à celui de procureur général du roi, de la plus grande ville du Maroc tout de même. Cela après avoir uniquement passé douze ans dans les rangs du ministère public Casablancais.

Plusieurs médias ont, depuis l’année 1980, suivi les affaires sur lesquelles il s’est penché car son nom était rattaché aux plus grandes affaires et aux plus grandes décisions de justice. En parallèle, il était aussi connu pour ses qualités littéraires et ses contributions à ce domaine ainsi qu’à celui de la philosophie et de la poésie, et ses fameux commentaires concernant les décisions de justice qui ont charmé les doyens des lettres arabes, et plus particulièrement ceux de la revue égyptienne Alhilal qui, parlant du second prix international qu’il a remporté dans un prix littéraire, lui ont donné le surnom : « Le jeune littéraire marocain ».

Son analyse juridique et son éloquence, ainsi que la beauté de ses déclarations ont aussi été relevées en occident, et plus précisément par le Conseil de l’Etat français. Riahi avait en effet fait partie de la première délégation des magistrats marocains, envoyée sur ordre du roi, pour préparer l’instauration des tribunaux administratifs et de la Cour de cassation française, ainsi que de la Cour suprême espagnole. Il en est resté d’ailleurs durant plusieurs années un membre actif, et plus précisément au sein du comité maroco-espagnol. Riyahi a eu le privilège de participer à la traduction, depuis l’arabe jusqu’au français de plus de 200 grandes décisions de justice. Sans oublier ses très nombreuses participations à de grands congrès internationaux de magistrats.

En 1992, le roi Hassan 2 le nomme président d’une commission régionale de contrôle des élections, faisant de lui le plus jeune président de commission alors. Il n’était âgé que de 34 ans. Son travail a suscité les éloges de tous les représentants des partis politiques et des autorités en raison de ses compétences dans la gestion ainsi que de ses comptes-rendus publiés par la Commission nationale.

Noredine Riahi a également été salué par ses compères qui ont fait de lui à plusieurs reprises un dirigeant et un porte-parole de plusieurs associations professionnelles du secteur judiciaire. Il a plaidé pour l’indépendance des appareils judiciaires et celle du ministère public. Il a aussi œuvré pour le Droit des magistrats à l’expression et à la création d’associations indépendantes.

Après une prolifique carrière dans la magistrature, Riyahi a finalement intégré le rang des avocats, un métier qu’il affectionne également tout particulièrement. L’ordre des avocats de Casablanca s’est d’ailleurs dit très fier d’accueillir dans ses rangs un homme de cette envergure, qui ne peut être que d’une grande valeur ajoutée pour eux, selon leurs propres dires.

Maître Noredine Riahi est toujours très actif sur les plans intellectuel, juridique et littéraire.  

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